Lampe Nonine

La lampe à poser Nonine met en relief les qualités optiques de l’une de mes « structures filaires », tirant parti des possibilités de l’impression 3D à dépôt de fil. Cet objet entre design, expérimentations et « artisanat numérique » est entièrement réalisé en impression 3D, à partir de bioplastique recyclé.

 

 
Pour l’instant, quatre coloris ont été réalisés : noir, translucide, rouge « terracotta » et bleu « rivière ».
 

 
La structure du matériau utilisé pour l’abat-jour est issue des recherches que j’ai initiées à l’ENSCI – Les Ateliers autour des spécificités de l’impression 3D à dépôt de fil. Les modélisations 3D ont été faites sur le logiciel libre Openscad, par écriture de code informatique. Cette approche, qui relève de ce que l’on appelle le design « génératif » et « paramétrique », m’a permis de « pirater » le processus de tranchage (slice), préalable à l’impression 3D, afin d’obtenir cette structure complexe (voir projet Zag : introduction et expérimentations).
 

 
Pour le dessin général, je cherchais une forme en même temps minimaliste et marquée, classique et futuriste, une étrangeté retenue. Chaque pièce constituant la lampe a été dessinée en fonction des contraintes de l’impression 3D, de façon à utiliser un minimum de matière, tout en reposant sur des assemblages simples et fiables (vis, verrouillage quart de tour).
 

 
Avec les lampes disposées à hauteur de table, il est souvent inconfortable de devoir se pencher pour atteindre l’interrupteur sur le câble. Ici, la première portion de câble et l’interrupteur peuvent être intégrés dans le pied de la lampe. Mais on peut aussi laisser le câble libre, si il est préférable d’avoir l’interrupteur un peu plus loin de la lampe.
 

 
La lampe Nonine initie une série d’objets réalisés dans une démarche d’ « artisanat numérique » au sein de mon projet Marginal Material, qui vise à démontrer la possibilité de modes de production alternatifs, éthiques et soutenables, basés sur les techniques numériques.